

Les Alpes Maritimes
I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. It’s easy. Just click “Edit Text” or double click me to add your own content and make changes to the font. Feel free to drag and drop me anywhere you like on your page. I’m a great place for you to tell a story and let your users know a little more about you.
Ma ville natale : Nice
Les Alpes Maritimes, un terrain de jeu fantastique où il est possible d'être à la montagne et à la mer dans une même journée.
Ma ville natale : Nice
Nice est la ville qui m’a vu naître, grandir et devenir adulte. Elle n’a aucun secret pour moi. C’est pourquoi, j’ai choisi de vous raconter dans cette partie mes plus beaux souvenirs.
J’ai appris à marcher, à faire du vélo et du roller sur la Promenade des Anglais, longue de plus de 10 km. C’était un beau terrain de jeu. Toute petite, dans ma poussette, mes grands-parents maternels et mon parrain m’emmenaient déjà prendre l’air sur la Promenade des Anglais. Plus je grandissais, plus les balades devenaient longues et fatigantes car notre objectif était de rejoindre le port de Nice pour admirer les gros bateaux de croisière et les bateaux luxueux. Je me souviens qu’avec les entrées maritimes, c’est souvent que nous rentrions les cheveux en pétards.
Devenue adolescente, Nice est plus précisément la place Masséna, était le point de rencontre pour retrouver les copines surtout pendant les vacances scolaires. On passait des journées ensemble à faire du shopping ou plutôt à flâner dans les magasins et à essayer des vêtements sans pouvoir les acheter. L’argent de poche ne suffisait pas ! On n’aimait bien aussi aller au cinéma et après la séance, on allait manger une bonne glace avant de rentrer à la maison. A cette époque, mes parents et moi avions déménagé en province, à Levens, à 25 km de Nice. Par conséquent, quand il s’agissait de rentrer à la maison après avoir passé une journée avec mes copines, je retrouvais ma mère à son bureau et nous rentrions ensemble.
Aussi, il m’arrivait parfois de m’improviser guide touristique pour les membres de ma famille qui venaient passer des vacances chez nous. Ainsi je me faisais un plaisir d’organiser des circuits de marche nous permettant de visiter les lieux emblématiques de Nice tels que le Vieux Nice, la Colline du Château, le port et la Promenade des Anglais. Le Vieux Nice, son marché aux fleurs et ses petites ruelles étroites. J’adorais m’y rendre de bonne heure pour sentir les odeurs des fleurs fraîchement coupées puis celles des épices provençales déposées sur les étals des commerçants. Ces odeurs m’évoquaient de bons souvenirs avec mes arrières grands parents décédés comme les bonnes odeurs des repas concotés par mon arrière-grand-père et les vacances passées dans la ville de Bandol, dans le Var, auprès de mon arrière-grand-mère. Et avant de repartir, je finissais toujours le marché avec une barquette de socca à la main.
Levens, l’un des 10 villages perchés de l’arrière-pays de Nice
C’est vrai qu’en 2010, mes parents avaient envie de se mettre au vert et c’est pour cette raison que nous avons déménagé à dans le petit village de Levens. C’est un village plein de charme avec une partie typiquement provençale et une autre partie plus moderne avec des bâtisses récentes voire neuves. J’adorais me promener avec mon fidèle compagnon de route : Calinou. Tout le monde nous connaissait dans le village et on nous prénommait « la grande jeune fille et son gentil chien noir ». Nous avons plein de souvenirs de belles balades ensoleillées mais aussi de quelques traumatismes : croiser des chiens agressifs en liberté par exemple. Aussi, je me rappelle d’un hiver où la neige était tombée en abondance, m’obligeant à rester à la maison. Avec Calinou, on alternait les sorties dans la neige et les chocolats chauds ! Pendant que je m’appliquais à faire un bonhomme de neige, il adorait courir partout et plonger sa tête dans la neige telle une autruche. A l’arrivée du printemps, j’allais souvent sillonner les sentiers pédestres de Levens, au gré de mes envies, sans vraiment savoir sur quelle merveille j’allais tomber. Certaines fois, il m’arrivait de me mettre en danger. Heureusement, Calinou était là. Il me surveillait et m’attendait quand il voyait que j’étais en difficulté. Un jour, j’étais tellement paniquée par l’étroit chemin que j’empruntais et le pan de la montagne était tellement à pique que je me suis assise pour descendre en sécurité. Calinou, lui, était là, assis devant moi pour me rassurer. Je faisais un pas, il faisait un pas. Il m’a vraiment agréablement surpris ce jour-là.
A la découverte de la nature dans le Mercantour
Le Mercantour est l’un des dix parcs nationaux dans lequel j’ai découvert tous les sports de montagne : le ski, la randonnée, le vélo, etc. Pendant mes années à l’école primaire, ce sont mes grands parents paternels qui s’occupaient de moi pendant les vacances d’hiver. Ils m’emmenaient dans la station de ski de Valberg. C’est sur ces pistes que j’ai appris à skier. Mes débuts étaient très compliqués : entre pleures et peurs, je n’appréciais guère le ski. Je pleurais à chaque fois que mes grands-parents me laissaient à l’école de ski et j’avais peur à chaque fois que je descendais une piste de ski complexe nécessitant toute mon attention et ma technicité. A cause de ces difficultés émotives, j’ai redoublé toutes mes classes de ski. Rassurez-vous, aujourd’hui, quand on me parle de ski, je suis la première à répondre présente. La pratique du ski m’apporte tellement de bonheur et d’émotions que j’aimerais en faire toute l’année ! Skier, me permet de prendre de la hauteur pour admirer ces paysages montagneux si riches à mes yeux, de me surpasser et de me challenger pour redéfinir mes limites et améliorer mes faiblesses.
La vallée de la Vésubie
Depuis que nous avions déménagé en 2010, à Levens, nous nous sommes rapprochés de la vallée de la Vésubie. En effet, en passant par Duranus et par de nombreux virages étroits, sinueux et à même la falaise, nous arrivons très rapidement dans la vallée de la Vésubie. L’endroit que je préfère le plus dans cette vallée c’est la Gordolasque : une retenue d’eau artificielle au pied des montagnes avec un panorama majestueux.
C’est ici que Calinou a découvert l’eau et la nage en tombant dans la retenue d’eau. Le pauvre, il n’était pas du tout rassuré. Chaque année, avec mes parents nous y allions au printemps avec le même rituel ; celui de s’arrêter dans le village de Lantosque pour prendre du pain pour le pique nique dans une boulangerie artisanale située le long de la route.
J’espère qu’à travers ces quelques anecdotes, j’ai pu vous emmener dans mon monde, plein de rebondissements, d’émotions et de partage.