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Les paysages Vosgiens

Les Vosges, un département où j’ai vécu pendant une année entière dans le but unique d’obtenir ma licence professionnelle. Je me rappelle encore très bien de mes premiers jours, de mes premiers débuts dans cette nouvelle ville, dans cette nouvelle expérience pour moi. C’était en septembre 2016, à la fin de l’été, les feuilles des arbres commençaient à prendre leurs quartiers d’automne et d’hiver pendant que je retrouvais ceux de l’université d’Épinal.

 

Je me souviens encore comme si c’était hier, quand j’annonçais à tout mon entourage que je partais pour cette nouvelle destination. Tout le monde me disait « mais c’est où ? », « mais pourquoi tu vas là-bas ? », « mais tu vas avoir froid ? ». Je ne mesurais pas encore trop dans quelle expérience je m’étais entrainée. Bref, lors de mes premiers jours à Épinal, malgré ma difficulté à distinguer la rive droite de la rive gauche selon où je me situais, je me suis baladée dans un jardin le long de la Moselle. Je trouvais le cadre plutôt joli avec tous ces arbres qui jonchaient le passage. Ma balade déboucha sur le port d’Épinal. Un lieu plutôt moderne et convivial, où j’aimais m’installer sur les bords des quais pour bénéficier des quelques rayons de soleil présents et prendre du recul sur mon parcours, mes envies et le cours de ma vie. Les jours et les mois suivants, je continuais à apprivoiser la ville d’Épinal et ses alentours. Je découvrais de nouveaux parcs et passages « secrets » comme le parc de la Roseraie où l’architecture d’une bibliothèque sublimée les roses qui l’entouraient ou le parc du château qui me permettais de dominer la ville, de prendre de la hauteur. Je me souviens d’un jour où j’ai croisé des touristes qui me demandaient s’ils étaient bien sur le chemin qui menait au château. Courtoisement, je leurs confirmais leur pensée mais après quelques mètres, je n’ai pu retenir mon fou rire car ils pensaient pouvoir contempler un château mais ce qu’ils ignoraient, c’est qu’il ne restait plus que les ruines du château… Pour en redescendre, je choisissais toujours le même itinéraire qui passait par la Basilique Saint Maurice et la place des Vosges où il faisait bon prendre un verre après le travail. Épinal est une ville de taille moyenne regorgeant de secrets historiques. Le patrimoine est très bien conservé et mis en valeur par l’équipe de l’office de tourisme tout comme ses alentours. Le dimanche après-midi, j’appréciais prendre ma voiture et aller jusqu’au Lac de Bouzey ; une belle étendue d’eau où la forêt malgré les habitations était omniprésente. Les plus courageux s’y baignaient…en tant que sudiste, je n’y mettais que les orteils ! Certains hivers, l’eau gelait et les plus téméraires marchaient dessus.

 

J’ai apprécié me balader dans cette ville où les gens sont très accueillants et où les bâtiments avaient été construits sans forcément prendre en compte l’architecture des bâtiments adjacents. C’est comme ça qu’il était possible de retrouver des bâtiments de différentes années de construction avec des couleurs et des tons très disparates. Ça m’a toujours marqué !

La ville d'Epinal

Gérardmer

Au printemps, j’ai appris qu’il y avait un évènement incontournable qui se produisait dans les hautes Vosges : la fête des jonquilles à Gérardmer. Tous les enfants des écoles des alentours cueillaient les jonquilles pendant leurs heures de classe et ensuite ils garnissaient leurs chars avec ces dernières. Le dimanche suivant, Gérardmer doublait voire triplait son nombre de visiteurs car tous les touristes venaient admirer le défilé de ces chars garnis de jonquilles et faire la fête.

© Les aventures du photographe randonneur - Elodie LEFEVRE

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