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Les Hautes Alpes

Les Hautes Alpes, un département que j’affectionne tout particulièrement. C’est au milieu de ces montagnes que les passions que j’ai pour la randonnée et la photo sont nées. Depuis toute petite, mes parents et grands-parents paternels m’emmenaient dans ces montagnes, l’été pour prendre un bon bol d’air frais avant de redescendre à la ville et démarrer une nouvelle année scolaire. C’est ainsi que j’ai développé mes connaissances culturelles pour les Hautes Alpes. Elles sont découpées en plusieurs régions. Les principaux cantons des Hautes Alpes sont le Champsaur, le Queyras, le Valgaudemar et la vallée de la Durance.

La vallée du Guil : le Queyras

Le Queyras est le canton le plus à l’Est où les sommets des montagnes servent de frontières entre la France et l’Italie. J’adore aller dans ce coin car au bout de la route, après le village de Ristolas, il n’y a plus rien mis à part des montagnes. J’ai l’impression d’être seule au monde, en accord avec la nature, son importance et ses trésors. Pour preuve, lors de mon dernier séjour, je me suis rendue dans le plus haut village d’Europe : Saint Véran et j’ai été très surprise de voir les sites touristiques fermés ainsi que les commerces saisonniers alors que nous étions encore en pleine saison d’hiver. Cela ne m’a pas empêché d’explorer et de prendre de belles photos des montagnes enneigées et des habitations authentiques en bois de mélèze. En redescendant dans la vallée du Guil, je me suis arrêtée dans un autre village ; celui de Ceillac. A peine sortie de la voiture et déjà émerveillée par la vue, les montagnes qui m’entouraient, j’ai tout de suite compris que Ceillac était un village tout aussi authentique que ceux de la vallée du Queyras. Les murs sont en pierre et les charpentes en bois massif. Arpentant les quelques ruelles du village, je fis d’agréables découvertes, des panneaux et pancartes accrochés sur les murs des maisons racontaient l’histoire et la vie de ce dernier aussi bien en hiver qu’en été. Quand soudain le nom d’un col et d’un lac écrit sur un panneau me rappela que je fus déjà venue ici, adolescente, pour faire une randonnée en famille en période estivale. C’était le lac de Sainte Anne.

La vallée de la Durance

La vallée de la Durance est à mon sens le plus grand canton des Hautes Alpes. Elle est constituée d’une ville de taille moyenne, Embrun, construite au bord d’une retenue d’eau : le Lac de Serre-Ponçon. Tout autour de cette ville se trouvent des stations construites au plus près des montagnes, en haute altitude. Je connais bien toutes ces stations car mes grands-parents paternels habitent à Embrun et à chaque séjour, m’emmènent découvrir de nouveaux horizons. En été comme en hiver c’est souvent que nous allons faire des randonnées à pieds ou en raquettes dans la station de Crévoux. De cette station, il est très facile de se repérer. Je sais qu’en haut du col de Chabrière, je retrouve la station de Risoul, si chère à mes yeux et qu’en face, j’aperçois la station de Réallon, où j’ai pris quelques cours de ski de piste. Crévoux, et la station où j’ai commençais à m’initier au ski de fond et à découvrir des sensations complètement différentes de celles en ski de piste. N’arrivant pas à faire corps avec les skis de fonds et la neige et pour prévenir de toutes éventuelles mauvaises chutes, j’ai préféré mettre fin à cette expérience pour me consacrer à la pratique du ski de piste et aux raquettes. D’ailleurs, en parlant de ski, j’adore aller skier à Risoul, ma station favorite.

Guillestre, Montdauphin et Risoul

Risoul, est une station de ski perchée au-dessus de Guillestre et dont l’un des sommets permet de communiquer avec une autre station, celle de Vars. C’est une station que j’affectionne tout particulièrement car pendant longtemps ma famille y possédait un appartement, dans lequel mes parents et moi nous nous y rendions chaque été. Pendant mon enfance, Risoul fut un super terrain de jeu où j’ai découvert ma liberté de déplacement et la création de liens sociaux. Aujourd’hui, j’y retourne régulièrement, surtout l’hiver pour me challenger sur les pistes et profiter de cette vue magnifique que l’on a sur le massif des Ecrins et le Fort de Montdauphin.

 

C’est vrai que depuis le Fort de Montdauphin, les panoramas sont tout aussi extraordinaires. Je comprends pourquoi Vauban a édifié ce fort à cet endroit. C’est un emplacement géographique stratégique permettant de contrôler 3 axes de circulation. Lors de la visite guidée que j’ai faite l’hiver dernier, j’ai appris énormément de choses, mais ce qui m’a le plus marqué c’est que la visite s’est faite dans plus de 60 cm de neige, de poudreuse. Aucune trace n’avait été faite, j’avais de la neige jusqu’aux genoux et je m’enfonçais dedans sans savoir vraiment où j’allais. Heureusement que le soleil était là sinon je finissais en glaçon !

© Les aventures du photographe randonneur - Elodie LEFEVRE

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