Les souvenirs d'un photographe à l'Aiguille du midi

L’aventure du photographe randonneur, Elodie, à l’Aiguille du Midi s’est déroulée à la fin de la saison estivale, en août 2019. Au cours de cette journée, j’ai découvert les panoramas du plus haut sommet de la France : le Mont Blanc.

Avant l’embarquement dans la télécabine de l’Aiguille du Midi

J’ai commencé mon aventure à l’Aiguille du Midi, un beau matin au levé du soleil. Basée à Saint Gervais, il m’a fallu quelques minutes en voiture pour me rendre au pied de la télécabine de l’Aiguille du Midi. Arrivée sur place et empruntant la file d’attente pour embarquer dans la télécabine, je me suis rendue compte que je n’avais pas mon téléphone. Paniquée, je me suis dirigée vers un poste d’accueil pour emprunter un téléphone et contacter ma mère pensant avoir laissé mon téléphone à la maison. Ma mère m’a affirmé qu’il n’était pas à la maison. Il n’y avait plus qu’une seule possibilité : je l’ai oublié à la voiture, sur le parking. Stupeur, s’il était là-bas, à la vue de tout le monde. Je me dirigeai en courant vers la voiture en me remémorant mes faits et gestes. Arrivée sur place, j’ai fait le tour de la voiture et soudain je l’aperçu sur la plage arrière du coffre. Soulagée après l’avoir récupéré, je pouvais enfin profiter pleinement de mon excursion à l’Aiguille du Midi.

Pendant la montée à l’Aiguille du Midi

Montant à bord de la télécabine parmi d’autres touristes étrangers, j’ai tout de suite pris place contre une paroi vitrée afin de profiter de la vue en toute tranquillité. Lors de l’ascension, le passage de certains pylônes fut quelque peu secouant, certains touristes se sont même mis à crier. Je ne comprenais pas ce qu’ils les dérangeaient, pour moi c’était tout à fait normal. Toutefois, sur la deuxième partie de l’ascension, juste avant d’arriver au pied de l’Aiguille du Midi, l’émotion était palpable. Savoir que nous étions une soixantaine dans une télécabine accrochée à un câble, suspendue dans le vide à une altitude proche des 3 800 mètres, me faisait froid dans le dos surtout quand les derniers mètres tractés semblent interminables. Heureusement que les agents ont l’habitude.

Ma visite sur la plateforme de l’Aiguille du Midi

Débarquée de la télécabine, je ne savais pas dans quelle direction aller, j’avançais à tâtons. Au bout d’un moment je vis un ascenseur et des touristes faisant la queue pour y rentrer. Je me suis donc dit qu’il y avait quelque chose à voir au-dessus. En effet, après l’ouverture des portes de l’ascenseur, je vis un magnifique panorama, des montagnes, de la neige à perte de vue. Émerveillée, je sortis mon appareil photo et je me mis à tout photographier en double, en triple. Avançant en même temps que je photographiais, me voilà à nouveau bloquée par une nouvelle file d’attente. Trois quarts d’heure plus tard, j’ai enfilé de grosses pantoufles du dimanche pour pénétrer dans l’attraction « Le Pas dans le vide ». A peine le temps d’être photographié sous toutes les coutures que je n’ai pu profiter pleinement de la vue mais la sensation du vide était bien là ! Ensuite, j’ai emprunté l’attraction « Le Tube ». Je n’ai pas trop compris l’objectif de cette attraction, néanmoins, elle m’a permis de déboucher sur un nouveau panorama tout aussi splendide que les précédents. Le ciel était bleu, si pur qu’il tranchait avec les montagnes. J’ai eu beaucoup de chance pour mes photos. J’en ai même profité pour prendre des couleurs sur le visage depuis les terrasses aménagées afin de profiter du panorama sur les vallées des alentours.

Je ne vous en dis pas plus sur mon aventure à l’Aiguille du Midi, je vous laisse une part de rêve, d’imagination, de suspens. Je vous retrouve bientôt pour de nouvelles aventures dans la vallée de Chamonix. En attendant, vous pouvez toujours retrouver l’intégralité de mes aventures en Haute Savoie ici : https://photoderando.wixsite.com/photosdurandonneur/la-haute-savoie