Risoul, comme à la maison !
- Le randonneur photographe
- 2 mai 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 mai 2020
Moi, Elodie, le photographe randonneur, j’ai décidé de partager avec vous mes aventures sur mon terrain de jeu favori : la station de Risoul. Pendant ma tendre jeunesse, avec mes parents, on y passait une bonne partie de nos vacances d’été. Aujourd’hui, je reviens principalement l’hiver pour descendre quelques pistes de ski et faire de la raquette tout en contemplant ce magnifique paysage. C’est aussi dans cette station que mes passions pour la photographie, la randonnée et les montagnes sont nées. Leur immensité, la faune et la flore qu’elles abritent, les sensations, vibrations qu’elles dégagent font que je m’y sens bien, comme si j’étais à la maison.
Mes souvenirs de vacances d’été à Risoul
Les vacances d’été à Risoul correspondaient toujours au 2 dernières semaines d’août. J’aimais passer cette période-là à Risoul car la plupart des touristes était déjà reparti préparer la rentrée scolaire. Ainsi j’avais la sensation d’avoir ce terrain de jeu rien que pour moi surtout que mes parents me laissaient vadrouiller toute seule dans les 4 coins de la station. Certains jours, nous partions en randonnée pour la journée. Nous marchions pendant des heures pour faire une grande boucle. Quel que soit le chemin que nous empruntions, nous étions toujours accompagnés de nos petits seaux en plastique, prêts à s’arrêter pour cueillir des fruits des bois : framboises, fraises et myrtilles. A Risoul, la randonnée que je préférais faire c’était celle qui commençait par le Lac du Près du Laus (impossible de s’y baigner, c’est interdit et il y a très peu d’eau) et qui nous emmenait au relai de l’Homme de Pierre en passant par le magnifique panorama de la Cabane. J’adorais tellement ce point de vue. En balayant la tête de gauche à droite, j’admirais toute la vallée de la Durance : du Lac de Serre-Ponçon jusqu’au Massif des Ecrins en passant par Saint-Clément-sur-Durance et Guillestre. Arrivée au Belvédère de l’Homme de Pierre, on avait une vue impressionnante sur la station de Risoul mais aussi de l’autre côté, sur les Cols de Chérine et Chabrières. A plus de 2300 mètres d’altitude, il était compliqué de rester des heures à admirer ce panorama à 360° car le vent était très fort et il ne fallait pas traîner pour redescendre et arriver à l’appart pour l’heure de l’apéro et du bon repas du soir…c’est que ça creuse la marche en altitude. C’est plus facile de descendre les pistes en hiver !
Mes vacances d’hiver à Risoul
Depuis quelques années maintenant, je retourne dans les Hautes-Alpes et surtout à Risoul pour les vacances d’hiver : descendre quelques pistes et faire de la raquette. La station a un tout autre charme l’hiver sous plus de 1,5 à 2 mètres de neige. Toutes les rues sont accessibles uniquement à pieds, d’autres passages recouverts par la neige sont eux accessibles uniquement en ski et éventuellement en raquette. A chaque fois que j’y retourne, je ne peux m’empêcher de prendre un café en terrasse sur le front de neige pour contempler la vue, prendre le soleil et me remémorer de bons souvenirs. J’apprécie également descendre les pistes vertes et bleues car elles permettent de faire une longue balade à ski et admirer les panoramas sans trop se soucier du reste surtout du côté de Peyrefolle et de l’Homme de Pierre. Tout comme les itinéraires en raquette menant sur le domaine de Vars ou au Lac du Près du Laus et à la Cabane. Il n’est pas rare de croiser des chiens de traineaux !
Vous l’aurez compris, Risoul est une station dont je pourrais parler pendant des heures. Mais je préfère garder un peu de matière pour des prochaines fois. En attendant, retrouvez toutes mes aventures dans les Hautes-Alpes ici : https://photoderando.wixsite.com/photosdurandonneur/les-hautes-alpes
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